Capobianco dénonce l'ancienne dirigeance
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Capobianco dénonce l'ancienne dirigeance
Dans une longue interview accordée à La Republica, lex dirigeant de la Juventus Maurizio Capobianco est revenu sur laffaire Calciopoli: « Tout ce que je vais dire est documenté et démontrable ». Capobianco, qui a travaillé à la Juve de 1985 à 2005, a fait des révélations importantes sur la gestion de Luciano Moggi. « Cest seulement en 2005 qui jai pris connaissance dau moins quatre cas dans lesquels la Juve a fait parvenir des bien de grande valeur à deux arbitres italiens, à un espion de la Figc, et à un membre de la Covisoc (commission qui vérifie les comptes des clubs de football, ndr) ». Aujourdhui, il est en procès avec la société bianconera devant le Tribunal de Turin.
Pourquoi je ne parle que maintenant? « Parce quavant Calciopoli, ce que je voyais nétaient que des fragments dune affaire qui na eu de sens quaprès. Cest seulement maintenant que je me rends compte comment Moggi et Giraudo ont anéanti une société qui a une histoire de plus de cent ans derrière elle. Ils lont fait avec la complicité des arbitres, des journalistes, et dinstitutions ».
Il donne ensuite un exemple: « En juillet 2003, Antonio Giraudo a fortement voulu la Semana srl, une société qui participait à raison de 30% dans la Juve, on en a pourtant peu parlé. A travers la Semana, Moggi et Giraudo, en violant la loi Pisanu, finançaient indirectement les tribunes de ses supporteurs. Il y a des factures de dizaine de milliers deuros par match pour le financement de chorégraphie, banderoles et jen passe. Que je sache, Semana est toujours opérative, Giraudo détient toujours 2% de la Juve et cela fait de lui un des principaux actionnaires du club. Il y a encore Bettega, il est consultant: je me souviens bien de lui au sein de la société, il participait à toutes les réunions avec Moggi et Giraudo. Aujourdhui, cest Secco qui décide tout, alors que dans le passé il ne disait jamais un mot sans laccord de Moggi. Renato Opezzi (administrateur délégué de Semana et procurateur de la Juve, ndr), est toujours le bras droit de Giraudo. Le directeur financier Michele Bergero et le directeur marketing Fassone sont toujours là. La nouvelle Juve de Cobolli lappelle-t-on mais ils ont même conservé Bertolini (celui qui allait en Suisse acheter les cartes sim pour Moggi, ndr) ».
Des cadeaux en échange des faveurs. « En dix ans, jai vu entrer des centaines et des centaines dhorloges des marques les plus prestigieuses: Jaeger Le Coltre, Franck Muller, Cartier, Girard Perregaux, Bulgari. La destination de ces objets, à part les horloges qui terminaient dans les mains des journalistes amis (en plus des joueurs et du staff), a été gardée secrète par Giraudo et Gastaldo qui tenait la comptabilité ».
Pourquoi je ne parle que maintenant? « Parce quavant Calciopoli, ce que je voyais nétaient que des fragments dune affaire qui na eu de sens quaprès. Cest seulement maintenant que je me rends compte comment Moggi et Giraudo ont anéanti une société qui a une histoire de plus de cent ans derrière elle. Ils lont fait avec la complicité des arbitres, des journalistes, et dinstitutions ».
Il donne ensuite un exemple: « En juillet 2003, Antonio Giraudo a fortement voulu la Semana srl, une société qui participait à raison de 30% dans la Juve, on en a pourtant peu parlé. A travers la Semana, Moggi et Giraudo, en violant la loi Pisanu, finançaient indirectement les tribunes de ses supporteurs. Il y a des factures de dizaine de milliers deuros par match pour le financement de chorégraphie, banderoles et jen passe. Que je sache, Semana est toujours opérative, Giraudo détient toujours 2% de la Juve et cela fait de lui un des principaux actionnaires du club. Il y a encore Bettega, il est consultant: je me souviens bien de lui au sein de la société, il participait à toutes les réunions avec Moggi et Giraudo. Aujourdhui, cest Secco qui décide tout, alors que dans le passé il ne disait jamais un mot sans laccord de Moggi. Renato Opezzi (administrateur délégué de Semana et procurateur de la Juve, ndr), est toujours le bras droit de Giraudo. Le directeur financier Michele Bergero et le directeur marketing Fassone sont toujours là. La nouvelle Juve de Cobolli lappelle-t-on mais ils ont même conservé Bertolini (celui qui allait en Suisse acheter les cartes sim pour Moggi, ndr) ».
Des cadeaux en échange des faveurs. « En dix ans, jai vu entrer des centaines et des centaines dhorloges des marques les plus prestigieuses: Jaeger Le Coltre, Franck Muller, Cartier, Girard Perregaux, Bulgari. La destination de ces objets, à part les horloges qui terminaient dans les mains des journalistes amis (en plus des joueurs et du staff), a été gardée secrète par Giraudo et Gastaldo qui tenait la comptabilité ».
Re: Capobianco dénonce l'ancienne dirigeance
Suite à linterview de Monsieur Capobianco publiée dans le quotidien La Repubblica, la Juventus a répondu par lintermédiaire dun communiqué de presse, dans lequel la société bianconera souligne quelle entend bien sexpliquer avec lex dirigeant devant les bureaux appropriés.
La Juventus a aussi précisé quelle avait une entière confiance vis-à-vis de la structure organisatrice qui a vu le jour au mois de novembre dernier. Une structure, peut-on lire sur le communiqué, qui a « toutes les aptitudes pour consentir une gestion correcte et professionnelle de la société et pour porter à bien le plan de développement approuvé par le Conseil dadministration ».
La Juventus a aussi précisé quelle avait une entière confiance vis-à-vis de la structure organisatrice qui a vu le jour au mois de novembre dernier. Une structure, peut-on lire sur le communiqué, qui a « toutes les aptitudes pour consentir une gestion correcte et professionnelle de la société et pour porter à bien le plan de développement approuvé par le Conseil dadministration ».
Re: Capobianco dénonce l'ancienne dirigeance
Antonio Giraudo, ex administrateur délégué de la Juventus, nest pas un actionnaire de Semana srl. La nouvelle a été communiquée (via un communiqué de presse) par la société elle-même, en réponse à linterview de Maurizio Capobianco publiée dans La ''Repubblica''. « Ce qui est apparu dans le journal ne correspond pas à la vérité. Antonio Giraudo nest présent ni de manière directe ni de manière indirecte dans léquipe des actionnaires ».
Re: Capobianco dénonce l'ancienne dirigeance
Le bureau denquêtes de la Fédération Italienne de Football a ouvert une enquête sur les déclarations faites par lex dirigeant de la Juventus, Maurizio Capobianco. Une interview dans laquelle Capobianco affirmait avoir eu connaissance de quatre cas dans lesquels « la Juve a fait parvenir des biens de grande valeur à deux arbitres italiens et à un espion de la Figc et un de la Covisoc ».
« Sur demande du procureur fédéral, le bureau denquêtes de la Figc demandera à monsieur Capobianco de rapporter tout ce dont il a connaissance pour vérifier si de tels faits ont réellement existé et qui sont les personnes éventuellement impliquées. Nous souhaitons que lex dirigeant de la Juventus accepte de collaborer pour vérifier si ses accusations sont fondées ». Via son communiqué, la Fédération souligne aussi quelle agira contre les personnes qui ont porté atteinte aux intérêts de la Figc.
« Sur demande du procureur fédéral, le bureau denquêtes de la Figc demandera à monsieur Capobianco de rapporter tout ce dont il a connaissance pour vérifier si de tels faits ont réellement existé et qui sont les personnes éventuellement impliquées. Nous souhaitons que lex dirigeant de la Juventus accepte de collaborer pour vérifier si ses accusations sont fondées ». Via son communiqué, la Fédération souligne aussi quelle agira contre les personnes qui ont porté atteinte aux intérêts de la Figc.
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