Une lettre ouverte à Fabio Cannavaro

Parfois il suffit de peu de choses pour que votre vie bascule du bon ou du mauvais côté. On commence sa carrière dans sa ville à Napoli, puis à 22 ans le passage dans l'une des plus grandes équipes Italienne et Européenne de l'époque : Parma. On pense alors que la vie nous sourie, que le plus dur a été fait et que la ligne d'arrivée est franchie.

En 2002, voilà qu'après 7 ans de carrière dans le club qui nous a rendu célébère, arrive Monsieur Moratti, le président de l'Inter qui veut faire de nous le plus grande défenseur d'Italie, de l'Europe même et pourquoi pas du monde. L'Inter, le club qui a vu, sous l'ère Moratti, passé plus de 100 joueurs et où l'objectif de la saison et de gagner le scudetto, le fameux scudetto qui manque depuis 1989. Seulement comme tout le monde le sait, l'Inter est une équipe inconstante qui enchaîne bons et mauvais résultats et comme l'équipe est inconstante, les prestations deviennent inconstantes et l'on perd très vite le plus haut niveau que l'on avait pensé atteindre à Parma. Alors là on se dit que la chance à tournée, d'un des meilleurs défenseurs du monde, on devient le fantôme de l'Inter, qui accumule blessure et qui se forge gentiment sa place non plus sur le terrain, mais sur le banc du stade de San Siro.

Jusqu'au jour d'un bel été d'août 2004, le 21 pour être précis, dernier jour de mercato, se présente un certain Luciano Moggi. La question est : « Mais pour qui est-il là ? » Adriano ? Toldo ? Vieiri ? Tout faux chers Messieurs, Lucky Luciano est là pour Monsieur Fabio Cannavaro. Alors on pense que cet homme est fou. Pourquoi échanger un jeune gardien prodige contre un vieux joueur finit à qui il ne reste que 2 ou 3 saisons à jouer ? Telle est la question auquel personne n'a su, au début, répondre.

Alors tout gêné, on arrive à Torino, la froide Torino, là où on ne sait pas encore comment l'on va être accueillie que ce soit par les supporters, par la population Turinoise et par l'équipe surtout. Et dès le premier jour on se rend compte qu'ici c'est un autre monde, tout est pris au sérieux : la ponctualité aux entraînements, les interviews, l'assiduité de travail, rien n'est laissé de côté. Pas facile à s'adapter lorsqu'on s'est habituer à rester au « repos » pendant 2 ans à l'Inter. Et pourtant on se mets au travail comme les autres. Et comme tout travail mérite salaire, lors de la 1ère journée, Fabio Capello nous titularise pour le match contre Brescia. Bonne prestation, pourvu que ca dure ! Alors passent 10 matchs, 15 matchs et la Juventus devient la défense la plus solide de la Serie A avec 3 buts seulement encaissés après 15 journées et avec une première place en championnat plus que méritée. On se dit qu'on est enfin revenu au plus haut niveau avec de bonnes prestations. De bonnes prestations qui amènent la Juventus à son 28ième scudetto après une folle course-poursuite avec l'A.C. Milan.

Commence alors la saison 2005-2006 et comme tout le monde le sait, le plus dur ce n'est pas d'atteindre le sommet, mais de confirmér cette supériorité. Et le plus dur sera fait, la Juventus reste la défense la moins battue de la Serie A et en toute logique gagne son 29ième Scudetto. Et là on recoit les compliments de tout le monde, on sait maintenant que l'on a atteint le plus haut niveau et qu'on est encore plus fort que le Fabio de Parma.

Soudain explose l'incroyable : Luciano Moggi, l'homme qui a relancé notre carrière, notre vie même, est impliquée dans une affaire d'interceptions téléphoniques dans lesquelles ils demandent au responsable des Arbitres de conditionner tel et tel arbitre pour tel et tel match de la Juventus. Et la sanction ne sera pas attendre, Juventus en Serie B avec 30 points de pénalités ! Le ciel tombe sur la tête de tous les Juventini à Torino et du monde. Mais le ciel tombe aussi sur nous, car à Berlin, un certain 9 juillet 2006, on gagne la Coupe du Monde avec l'équipe d'Italie dont on est le capitaine. Quelle joie ! Le monde entier me voit lever la coupe dont chaque footballeur rêve et on a même la chance d'y dormir avec. On se croit alors le roi du Monde, plus personne ne peut nous égaler !

Mais voilà, il faut maintenant revenir à la réalité, la Juventus en Serie B. Mais ce n'est pas un problème, je suis un homme et la Serie B ne me fais pas peur ! C'est alors qu'on voit partir, de plus en plus vite, une bonne partie de l'équipe. L'entraîneur d'abord, ses compagnons de défense ensuite, les milieux de terrains et finalement les attaquants. On se retrouve donc qu'à peu de joueurs et on recoit une invitation d'un certain Fabio Capello pour qu'on le rejoigne à Madrid. On se pose la question : « Est-ce que moi, champion du monde, je peux jouer en Serie B ? » Non, mon image ne serait plus la même. Alors on accepte l'offre et on part de Torino sifflé et hué même. Un lundi 27 novembre 2006 on recoit un coup de téléphone de France Football : « Vous êtes le nouveau ballon d'or !» Voilà le but est atteint je suis le meilleur défenseur et joueur de l'année !

Arrêtons de parler à la 3ième personne, sous la personne de Cannavaro, je m'exprime pour ma personne maintenant : ayant recu une bonne éducation, on m'as toujours appris à remercier pour quelconque soit le cadeau que l'on recoit. Or, je pense qu'entre la gloire personnelle ou l'honneur d'un maillot, il aurait été plus juste de penser à l'honneur et de rester dans ce club qui t'as relancé : la Juventus. D'autres joueurs comme Buffon , Nedved et Del Piero sont restés, ils ont survécus et en sont fiers ! En restant à Torino tu serais le nouvel héros du Comunale, maintenant dès que je vois, entends ou lis quelque chose sur toi cela me dégoute. Et n'oublie pas, mon bon cher Fabio, que sans la Juventus le ballon ne serait pas d'or, mais de chocolat.

Parfois il suffit de peu de choses pour que votre vie bascule du bon ou du mauvais côté, il suffit de savoir faire le bon choix!

Wouaw ... Tout simplement =/

Je sais pas quoi dire là...

Je l'avais lu une fois sur un Skyblog et vraiment je dis chapeau a celui qui a écrit ca , c'est tellement émouvant ...

On se croirait dans un film ...

J'éspère que Canna' a recu cette lettre

et cette lettre est sensé nous faire allire Cannavaro ou l'aimer je ne sait plus

ce dont je suit tres sure est qu'il ne porte plus le maillot que j'adore alors il ne m'interesse plus

il faut se faire a l'idée que cannavaro ne defend plus nos couleures mais celle du Real Merdique

alors comme dirais Giuliano BASTAAAAAAAAAAAAAAAA

Ouaw ...
J'espere franchement qu'il a lut cette lettre Fabio, et que ce lui a permit de reflechir pour son avenir...

sniff J en ai les larmes aux yeux! loll nan mais n empeche c bien écrit et ca nous remontre les bons souvenirs conclu par la pire des choses, mais bon faut tourner la page

Forza Juveeeeee

C'était l'époque où Moggi régnait sur le mercato italien avec des recrues inimaginables (cannavaro , ibra ....) !!!!

Chapeau à celui qui a écrit sa, vraiment un grand coup de chapeu !

Pour maintenant, Cannavaro défend les couleurs que je supporte depuis toujours, le maillot bleu de la Squadra.