Deschamps : Décu !!!

A l’issue du Trofeo Tim, deschamps avait laissé sa rage et sa déception parlé au sujet de la décision du Conseil d’administration. Il s’en était même étonné. « Je ne comprend pas pourquoi le recours au TAR a été retiré. Il avait pris une décision et maintenant les choses ont changé. Aussi les joueurs ont du mal à comprendre ce qui s’est passé. »
Dans un moment si délicat, les déclarations de Deschamps ne sont pas passées inaperçues auprès des hautes sphères de la Vecchia Signora. Les dirigeants n’ont d’ailleurs pas acceptés les déclarations de l’entraîneur et hier, il lui ont expliqué. Mais la déception est toujours bien présente.

Deschamps, tu ne t’y attendais pas?
"Non, pour rien. Et il ne semble pas avoir rien dit de particulier. Si j’ai parlé, cela a été pour dire quelque chose et personne ne peut me faire dire ce que je ne pense pas."

Pourquoi tu ne t’y attendais pas ?
"Parce que beaucoup de choses s’étaient dites et le recours semblait sûr et certain, décidé par la société et les propriétaires. Je comprend que la situation était complexe et si ils ont pris cette décision, ils auront eu leur juste raison. Nous, nous ne pouvons que l’accepter."

Tu n’as pas été informé qu’on allait vers le retrait du recours ?

"J’avais lu sur les journaux qu’il y avait cette possibilité. Mais nous étions à Milan pour le Trofeo TIM et le Conseil d’administration s’est terminé très tard, quand le Trofeo allait commencé. De cette manière, je n’ai pu parler avec personne."

Tu y es resté mal?

"Mal non mais la déception est présente. Parce que nous avions tous beaucoup d’espérances. Patience maintenant. Nous connaissons quel sera notre point de départ. Au moins ça c’est clair. Blanc et Elkann m’ont appelé et ils m’ont expliqué le pourquoi de cette décision."

On t’avait donné la garantie de jouer en Serie A ?

"Non, cela jamais. "

Mais toi, tu t’étais mis à découvert auprès des joueurs, comme Trezeguet ou Camoranesi, qui ne voulaient pas rester à la Juve si elle jouait en Serie B?

"Non parce que ce n’est pas ma tâche et parce que personne ne s’est exposé avec moi. Les joueurs, comme moi, savaient que la Serie B était une possibilité. Maintenant le mercato est fini et nous avons un projet sportif clair."

Comment cette décision a-t-elle été prise par l’équipe?

"Il faut le demander aux joueurs. Mais sur le moment, la déception a été présente. C’est difficile de l’accepter."

Celui qui l’a mal pris sont les tifosi.

"Je me rends compte qu’aussi pour eux, c’est une grosse déception."
Cependant, avec le décompte sur la pénalisation, ce sera plus facile de retourner en A.

"Nous, aujourd’hui, nous sommes en B avec –17. ensuite si quelque chose nous est donné, tant mieux. Mais dans les dernières semaines, nos espérances ont été déçues."

Tu préférais la A avec une pénalisation telle à rendre quasi impossible la descente en Serie B ?

"Désormais cela ne compte plus. Mais une Serie A avec une pénalisation était comme une Serie B masquée et cela n’aurait pas été positif ni sur le plan économique ni sur celui sportif."

Le mercato est fini. L’équipe te convient-elle ?

"Elle est très bien comme cela. Nous avons gardé une équipe très compétitive même si nous savons que nous ne gagnerons pas avec les noms et que chaque partie sera une bataille."

Après être sorti de la Coppa Italia, vous serez pendant deux ans en-dehors des Coupes européennes.

"La Coppa Italia était l’unique possibilité pour y retourner avant. C’est étrange, c’est mauvais de voir la Juve en Serie B et pas en Europe. Mais moi, j’ai toujours dit que l’objectif principale était le championnat, la montée."

Del Piero s’est déjà montré inamovible.

"Il est en train de montré sur le terrain ce qu’il peut faire. Il joue très bien. Il est motivé et aussi responsabilisé à l’intérieur du vestiaire."

Ale a dit qu’avec Capello, il n’y avait pas de groupe. Toi, tu as trouvé un vestiaire parfait ?

"Non mais je comprend les joueurs. Je ne sais pas quelle étaitles problèmes avant moi. Chacun a ses méthodes. Mais moi j’ai trouvé des gens concentré et avec l’envie de bien faire. Maintenant, plus que jamais, il faut être uni."

Merci Dédé !