Restructuration de la Juve

Après les scandales liés aux interceptions téléphoniques, tout le Conseil d’Administration de la Juventus a pris la décision de démissionner. Comme il fallait s’y attendre, une page de la Vieille Dame se tourne et l’histoire continue, sans la Triade …« Le Conseil d’Administration de la Juventus a remis son mandat aux actionnaires et convoqué l’Assemblée ordinaire pour le 29 juin 2006 et une seconde convocation pour le 30 juin 2006 »: c’est ce qu’a communiqué le club après le conseil de cet après-midi.
Un coup très dur pour la Juventus à la veille du match décisif pour la conquête du 29e scudetto.Voici les noms des personnes qui composaient le Conseil d?administration et qui quittent donc la Juventus: le président Franzo Grande Stevens, le vice-président Roberto Bettega, l’administrateur délégué Antonio Giraudo, le directeur général Luciano Moggi, le directeur général de l’Ifil Carlo Sant' Albano, Jean Claude Blanc, Stefano Bertola, Giancarlo Cerutti, Luigi Chiappero, Andrea Pininfarina, Fabrizio Prete et Claudio Saracco. La société se dirige donc vers une restructuration complète.

Une nouvelle ere commence , esperons le aussi reussie que celle qui vient de se terminer

Ciao tutti

Certaines rumeurs voient Franco Baldini, ex-directeur sportif de la Roma, arriver à la Juve. De son côté, celui-ci ne confirme pas, mais ne nie pas non plus.
« Mon futur à la Juve ? ‘Noui’… Ce que je peux dire c’est que ce scandale est une occasion de repartir à zéro mais cela ne suffit pas, si les règles ne changent pas. »

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Vendredi, la Juventus aura son nouvel administrateur délégué, en attendant la restructuration du Conseil d’administration: il s’agit de Carlo Sant`Albano, qui occupe actuellement la même fonction au sein de l’Ifil, principal actionnaire de la Vieille Dame. La nouvelle a été annoncée dans un communiqué de presse de la Juventus qui précise que le Conseil d’administration bianconero a été convoqué pour le 19 mai pour une « mise à jour des opérations de la société et pour l’attribution de la gestion et des pouvoirs à l’administrateur Carlo Sant`Albano ». Né à Turin en 1964, Sant`Albano a vécu à l’étranger durant son enfance: il a travaillé en Colombie, au Brésil, en Ecosse et aux Etats-Unis. Après une première expérience à New York dans la société Drexel Burnham Lambert, il a poursuivi sa carrière dans le monde des finances, en travaillant en particulier dans des banques d’investissement en Amérique Latine. Depuis février 2006, il est administrateur et directeur général de l’Ifil Investments Spa. Il est désormais l’administrateur de quatre sociétés: la Juventus, l’Ifil, Sequana Capital, et Alpitour.

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Demain, Carlo Sant’Albano recevra les pouvoirs délégués par le CdA bianconero, lequel a démissionné le 11 mai dernier. Il aura les pouvoirs nécessaires à jouer le rôle d’intermédiaire pour la société jusqu’au 19 juin. Une rencontre entre Sant’Albano et Capello et attendue dans les prochaines heures. : l’entraîneur devra dire s'il a l’intention de rester, même dans l’éventualité d’une relégation en B.

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Franco Baldini a dit non à la Juve. Vendredi, après une longue conversation avec les dirigeants juventini, la situation semblait difficile.
Baldini a appelé le nouvel administrateur de la Juve, Carlo Sant’Albano, confirmant qu’il déclinait l’offre.
Il a en effet choisi de poursuivre son activité d’entrepreneur, plutôt que de replonger dans le monde du foot, qu’il avait volontairement quitté il y a un an et demi.
La « nouvelle Triade », composée de John Elkann, Gabetti et Sant’Albano, devra opter pour une autre solution.
Une hypothèse possible serait un double emploi pour Fabio Capello : entraîneur-manager, une possibilité à ne pas exclure a priori.

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Le refus de Franco Baldini a quelque peu chamboulé les plans de refondation de la société bianconera. Tous les responsables du club étaient confiants, mais ils doivent désormais repartir à la recherche d’un nouveau directeur général, capable de remplacer Luciano Moggi, et surtout qui sera en parfait accord avec Fabio Capello. « Il est actuellement important de renforcer la Juventus avec des experts du sport et des professionnels dotés de compétences spécifiques » avait déclaré John Elkann, vice-président de l’Ifil (propriétaire majoritaire de la Vieille Dame).
Selon la Gazzetta dello Sport, la société souhaiterait faire appel à des anciens joueurs. Michel Platini serait le premier de la liste : son expérience en tant que vice-président de la Fifa fait de lui un dirigeant idéal. Il y a cependant peu de chance pour qu’il accepte de quitter son poste actuel pour reprendre en main un club qui traverse la pire crise de son histoire.
Une alternative serait Dino Zoff, ex gardien de but juventino. Outre une expérience en tant qu’entraîneur, il fut aussi président de la Lazio de Rome. Sur la liste des dirigeants potentiels, on retrouve aussi Franco Causio, surnommé le « baron ». Très longue carrière et un dernier poste en tant que directeur sportif à Coverciano. Observateur bianconero à l’époque de Boniperti (c’est d’ailleurs Causio qui avait suivi Del Piero lorsqu’il jouait encore à Padova), il a ensuite eu une expérience importante à Udine. Enfin, il a pris le chemin de la tv. Dans quelques jours, il commentera le Mondial sur Sky Sport. Il pourrait sans aucun doute être un directeur général parfait à associer à Don Fabio, surtout que les rapports entre les deux hommes sont excellents. Ils se voient encore en dehors du monde du football, ils se connaissent et s’apprécient depuis de nombreuses années. Une solution qui sera très certainement prise en considération par l’Ifil.

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La Juve repart avec Fabio Capello et lui confie le rôle de manager ; entraîneur et directeur technique à la fois donc, comme c’est le cas en Premier League. Après le refus de Baldini, la Juve a trouvé la solution au sein même de la société, en attribuant le rôle de manager à Capello, comme le font Sir Alex Ferguson et Arsène Wenger en Angleterre. Il s’agit là de gérer le budget, le mercato, le vivier, le rapport avec des équipes tierces, ainsi que le travail habituel de l’entraîneur.C’est une nouveauté absolue en Italie, même si Fabio Capello a déjà l’habitude de donner se faire entendre.Capello sera épaulé par Alessio Secco, team manager bianconero la saison dernière, poste qui sera quant à lui probablement attribué Gianluca Pessotto, qui a raccroché les crampons au terme de la dernière saison.

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Fabio Capello profite actuellement du soleil et de la mer de Pantelleria. L’entraîneur bianconero a choisi l’île sicilienne pour prendre un peu de repos et remettre ses idées en place après une saison longue et fatigante, conclue par la victoire du scudetto, mais surtout avec l’affaire des interceptions qui s’est abattue sur la Juve. La presse affirme aujourd’hui que Don Fabio occupera désormais une place plus importante (manager général) au sein du club, un peu comme le rôle de Ferguson à Manchester United, mais Capello ne l’entend pas de la même manière: « Moi comme Ferguson? Ce sont des choses qu’écrivent les journaux » a-t-il sèchement répliqué.

Il y a quelques jours, Franzo Grande Stevens avait fait part de son désir d’être exonéré de sa fonction de président de la Juventus. Aujourd’hui, à la fin de l’assemblée des actionnaires Ifil, John Elkann a déclaré qu’il comptait bien satisfaire son désir: « Je ne vous dévoilerai pas le nom du prochain président pour laisser un peu de suspense. Je peux vous dire que ce sera un grand juventino du passé, mais pas un français. L’avocat Grande Stevens a déjà été très généreux jusqu’ici avec cette société. Il cèdera sa place de président et restera dans notre famille, nous avons besoin de son apport sur d’autres fronts. L’important est d’avoir un patron qui puisse dédier tout son temps à la Juventus ». Il a ensuite exclu l’intégration des Agnelli dans le prochain Conseil d’Administration: « Aucun membre de la famille n’entrera dans le prochain CdA. Il faut maintenant affronter cette situation avec des professionnels et des experts ». Sur les deux scudetti qui pourraient être retirés à la Juventus: « Les deux derniers scudetti me semblent être comme les 27 précédents, les performances de l’équipe en Europe le prouvent ».

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Grandé Elkann

Enfin on va dire que c'est uen petite bonne nouvelle.

Jeudi, à son retour de la première partie de ses vacances, Fabio Capello devrait avoir un entretien avec Carlo Sant’Albano, administrateur délégué temporaire de la Juventus. Ce sera l’occasion pour le deux hommes de faire le point de la situation et de parler du futur. Ce sera surtout à Don Fabio d’expliquer si le « oui » à la Juve est lié ou non au maintien du club en Serie A.

Dans son interview publiée hier par « La Gazzetta dello Sport », Capello n’a pas parlé une seule fois de la Serie B. Et la Juve ne semble pas avoir apprécié l’attitude encore une fois peu claire de son entraîneur. En cas de refus de poursuivre avec l’équipe en Serie B, la société a déjà établi une liste des alternatives possibles. Le premier de la liste serait Didier Deschamps, qui vient de refuser une offre de l’Olympique de Marseille. L’entourage de l’ex milieu de terrain bianconero aurait fait savoir qu’il était prêt à entraîner la Juve, même en cas de relégation.

La Juventus aux juventini. C’est dans cette optique que travaillent Carlo Sant’Albano, John Elkann et Andrea Agnelli. Et après les nominations de Alessio Secco en tant que directeur sportif et Gianluca Pessotto comme team manager, la société évalue actuellement de nouveaux noms pour compléter la restructuration administrative. Parmi ces noms, une surprise: Roberto Baggio, juventino de 1991 à 1995, Ballon d’Or en 1993.Selon la presse italienne, Baggio aurait été contacté immédiatement après la fin du championnat, et il semblerait que l’ex joueur ait déjà donné son accord pour participer au nouveau projet, même avec une Juventus en serie B. Actuellement en Argentine avec son frère, il rentrera en Italie vers mi juin, les négociations pourront alors débuter. Le rôle qui lui sera proposé ne sera pas des moindre puisqu’il s’agirait du poste de vice-président.

Roberto Baggio vice-président de la nouvelle Juventus. La nouvelle publiée aujourd’hui par la Gazzetta dello Sport a été confirmée par Vittorio Petrone, manager de l’ex joueur.
«Pour le moment, je ne peux pas dire que Baggio reviendra à la Juve en tant que dirigeant, je ne nie cependant pas que l’hypothèse est concrète. De plus, Baggio a toujours été un porteur de valeurs saines et la possibilité de collaborer existe là où ces valeurs sont mises au centre de l’attention».

Si la volonté de la Juventus est d’appliquer l’opération « propreté » et de changer radicalement de visage, alors Baggio serait prêt à se remettre en jeu, peut-être comme vice-président du club: « A certaines conditions, face à une proposition de ce genre, Baggio évaluerait la situation attentivement. La décision finale ne tient qu’à lui et elle sera une conséquence directe du projet qui lui sera présenté» a déclaré Petrone.

C’est une période importante pour la Juventus. Les onze prochains jours seront décisifs pour la restructuration de la société et donc pour le futur du club le plus aimé d’Italie. Il faudra nommer les nouveaux dirigeants et donner leurs noms à la Consob, organisation qui contrôle les sociétés cotées en bourse.
La Consob souhaite obtenir les noms des personnes du futur organigramme quinze jours avant la prochaine assemblée des membres de la société; elle se tiendra le 29 juin prochain. Après la réunion des actionnaires à laquelle ont participé Sant`Albano, John Elkann et Gian Luigi Gabetti, il semblerait que l’objectif principal du mercato soit, à l’heure actuelle, Walter Novellino, qui prendra la place de Fabio Capello si ce dernier décide de quitter le club, probablement pour le Real Madrid.

Il reste dix jours à la Juventus pour présenter à la Consob son nouvel organigramme. La société travaille donc, même le dimanche, pour convaincre les personnes capables de redonner une image forte à la Vieille Dame. Selon la presse italienne d’aujourd’hui, la Juventus aurait décidé de miser sur Gian Paolo Montali, sélectionneur de l’équipe nationale italienne de volley-ball.

Hier, un entretien de deux heures s’est tenu entre le vice-président de l’Ifil, John Elkann, et Montali à qui une place au sein du conseil d’administration bianconero aurait été proposée. D’autres dirigeants de l’Ifil étaient présents à ce colloque. Tous pensent que Montali serait le dirigeant idéal pour une question d’image et pour refonder sur lui « le style Juve » entaché par le scandale du calcio.

Un problème se pose cependant. Le Mondial de volley-ball aura lieu au mois de novembre de cette année. Un objectif sur lequel Montali travaille depuis plusieurs années, tout en sachant que l’équipe nationale italienne est une des équipes favorites. Participer à ce Mondial est un rêve pour lui, tout comme celui de participer aux Jeux Olympiques. Le contrat qui le lie actuellement à la Fédération italienne de volley expirera dans deux ans et un nouveau contrat (qui expirerait jusqu’en 2010) lui aurait été proposé. Tout dépend donc de lui. L’opportunité de participer à la refondation d’une société comme la Juventus est encore plus rare qu’un Mondial. Ce poste l’intéresse, autrement il n’aurait pas accepté de rencontrer John Elkann.

Gian Paolo Montali voudrait entrer dans le conseil d’administration de la Juventus, mais à mi-temps. Il est partagé entre le désir de rentrer dans le monde du football, auquel viennent s’ajouter ses fortes ambitions de démontrer ses qualités de manager, et son désir de poursuivre son aventure avec l’équipe nationale de volley qui s’apprête à disputer la World League et le Mondial en novembre. Tout dépend donc de lui. Mais ni la Juve ni la Fédération italienne de volley n’acceptera un engagement à mi-temps.

Cette indécision pourrait donc faire échouer son éventuelle arrivée à Turin. Aujourd’hui, il aura un entretien avec le président fédéral, Ugo Magri, qui a programmé une conférence de presse pour demain, mais il veut avant toute chose comprendre quelles sont les intentions exactes du sélectionneur. En attendant, Montali ne préfère pas se prononcer: « Je parle de volley et c’est tout. C’est un moment particulier, je ne peux rien dire » avait-il déclaré hier.

Pour préparer au mieux le Mondial, Montali voudrait deux mois de stage. La Lega ne les lui accordera pas pour ne pas chambouler le calendrier du prochain championnat. Le sélectionneur-manager pourrait donc profiter de cette divergence pour faire ses adieux. Mais voilà … Le temps compte: la Juventus doit communiquer son nouvel organigramme à la Consob pour le 14 juin et il n’y a rien de concret actuellement au sujet de Montali. Hier, le président de l’Ifil, Gianluigi Gabetti, s’est exprimé: « Nous travaillons. Nous ne communiquerons pas les noms avant le 14 juin ». Et sur les noms qui circulent depuis quelques jours, Gabetti se limite de dire: « Ce ne sont que des indiscrétions ».

Lors d’une conférence de presse tenue à Villasimius (Sardaigne), l’administrateur délégué temporaire de la Juventus, Carlo Sant’Albano, a confirmé le soutien des partenaires commerciaux de la société. Il a en aussi parlé du futur de la Vieille Dame, confirmant par la même occasion qu’il fera partie du nouveau Conseil d’Administration bianconero qui sera présenté mercredi à la Consob: « Le moment difficile que nous traversons nous a permis de réfléchir à qui nous étions vraiment, à nos 109 années d’histoire, et au patrimoine des valeurs et des responsabilités que nous avons lentement construit. Notre histoire est faite de succès, de jeu d’équipe, de spectacle sportif, mais aussi de distinction et d’élégance, de jeunes et de victoires, obtenues avec sacrifice et engagement. Ces valeurs sont à la base de notre plus important patrimoine, une image universellement reconnue et présente dans la tête et dans le cœur des 14 millions de tifosi éparpillés dans notre pays et de beaucoup d’autres dans le monde ».

« J’ai été appelé par le propriétaire pour créer les bases afin que ce patrimoine continue à être préservé. Je crois fortement en ce projet qui a comme objectif de ramener le football au centre des préoccupations, pour assurer la suprématie de nos valeurs et pour créer un cercle vertueux entre éthique, succès sportifs et résultats économiques. Tous cela n’est qu’une seule partie de la refondation que la société vit actuellement ».

« Une partie considérable de mon travail a été dédiée à la recherche de personnes dotées de grands profils moraux et de capacités techniques et managériales telles qu’elles pourront permettre à la société de progresser. A partir de maintenant, l’image que la Juventus sera en mesure de générer sera basée sur sa capacité à inspirer des sentiments de confiance, de transparence et d’envie de continuer à lutter. Je n’ai aucun doute: la prochaine victoire sera la plus belle ».

L’Assemblée des actionnaires de la Juventus se réunira demain jeudi à 10h00. Une réunion très importante puisqu’elle permettra d’établir le nouvel organigramme de la société de manière définitive et concrète, après que les nouveaux membres du Conseil d’Administration aient été désignés il y a quelques semaines. Au terme de cette assemblée, une conférence de presse aura lieu pour communiquer les dernières modifications. A cette occasion, la Juventus pourrait aussi nommer un nouveau team manager pour remplacer temporairement ou définitivement Gianluca Pessotto, actuellement hospitalisé.

Un groupe d’Ultras de la Juventus a manifesté ce matin devant le siège de l’Assemblée des actionnaires de la société. Les tifosi du groupe ‘Viking’ ont exposé quelques banderoles et distribué des tracts poussant aux candidatures de Boniperti et Zoff, deux ex symboles de la Juventus. Le désir des Ultras est d’évaluer la ‘juventinita’ des membres qui formeront le nouveau Conseil d’Administration, et d’évaluer que les objectifs sont les mêmes que dans le passé: « Dominer, et gagner avec style » pouvait-on lire sur une des banderoles.

Les tifosi n’ont pas non plus manqué l’occasion de soutenir Gianluca Pessotto et sa famille: « Pesso grand homme, grand joueur: comme sur le terrain, ne baisse pas les bras ».